Partant de modèles crées selon notre étude de moulage ou d’outillages existants, notre atelier de modelage permet d’en maitriser l’équipement. L’art va consister, une fois sur le chantier, à fabriquer des moules « prêts à la coulée ».
Il s’agit ici de maîtriser le temps et l’espace. Le sable « sec » dès qu’il est malaxé, préparé, va poursuivre sa métamorphose jusqu’à une phase de durcissement une fois travaillé, mis en forme.
Dans ce laps de temps, on aura avant tout « visualisé » la pièce à obtenir, le cheminement matière qui détermine le système de coulée, les masselottes, les points de refroidissement.
Les demi-moules une fois garnis, équipés de noyaux et d’éléments de réactions thermiques, pourront, en cadence, être traités encollés, et remmoulés à l’aide d’un manipulateur de mottes.
Saint des saints de la fonderie, les fours font l’objet d’une attention toute particulière. Activés de bon matin, ils subiront successivement des opérations d’épuration, de dégazage, de contrôle et d’analyse matière sur plusieurs éprouvettes. La température appropriée à une fusion donnée étant en dernier ressort le critère décisif pour une bonne réussite de la coulée.
Lorsque tous les critères métallurgiques sont conformes et que les moules d’une même famille de nuance d’aluminium sont réunis, on peut procéder à la coulée selon un ordre pré-établi conditionnant l’évolution thermique interne et le flux matière.
Instant de vérité, le décochage des moules est toujours une espèce d’éclosion du brut dans toute sa réalité, sa technicité, sa nouvelle existence.
Le produit ainsi obtenu doit encore subir des sciages, parachèvements, suivis le plus souvent des traitements thermiques permettant d’améliorer la structure matière et les caractéristiques mécaniques, ainsi qu’un grenaillage et un contrôle auxquels nous attachons beaucoup d’importance.